[Interview] Océane en formation à EFC, « c’est plus une question de détermination que de motivation »

Avant de découvrir son parcours, sa philosophie et ses conseils sur la formation à distance, sachez qu’Océane a profité de cette interview pour nous transmettre ses retours sur les formations qu’elle suit. Nos boites mail, téléphones et nos bureaux sont là pour accueillir toutes vos recommandations et améliorer ensemble vos conditions d’étude.

Bonne lecture !

[EFC] Pouvez-vous vous présenter et présenter votre parcours ?

[Océane] Je m’appelle Océane, j’ai 29 ans et suis issue de formation juridique.

Pourquoi avoir choisi la formation à distance ?

Après avoir obtenu un Master 2 en droit à l’université, j’ai essayé d’entreprendre une année de droit fiscal dans une école privée, à laquelle j’ai rapidement mis un terme, car j’estimais que l’enseignement fourni était d’une qualité contestable. Je vivais également mal le cadre contraignant pourvu par ce type d’école, après avoir été habituée à la flexibilité de l’université. Je souhaitais préparer le DSCG afin d’entamer progressivement une reconversion vers l’expertise-comptable mais j’avais de nombreuses lacunes à combler pour les épreuves du concours. À mon âge, j’aurais mal vécu le fait de retourner sur les bancs de la fac, ce n’était plus une option envisageable pour moi. C’est donc naturellement que la question des écoles à distance s’est posée.

J’ai donc commencé par la formation Comptable, en optant pour un module fiscaliste, car à mes yeux ces deux disciplines sont interdépendantes. Mais je compte également suivre une formation similaire en finance lorsque j’aurai terminé celle-ci.

Vous avez plus de 19 de moyenne, quel est votre secret ?

J’ai besoin de comprendre pour apprendre. Je relis souvent plusieurs fois la même phrase, fais beaucoup de recherches lorsqu’une notion me semble fragile, n’hésite pas à contacter les professeurs de l’EFC quand un élément me pose problème, reviens souvent sur les classeurs précédents pour vérifier lorsque j’ai un doute. Je travaille probablement plus lentement que la plupart des élèves, mais ce qui a été vu est définitivement compris, et je retiens plus facilement les choses quand je suis active dans l’apprentissage.

Finalement, c’est plus une question de détermination que de motivation. Quand on entreprend une formation avec un objectif concret et précis, les baisses de motivation ne sont pas un motif suffisant pour baisser les bras.

Aviez-vous un planning de travail en particulier ? 

Pas du tout, je suis plutôt électron libre, car la rigueur organisationnelle ne me réussit pas vraiment. Je m’oblige à travailler cinq jours par semaine en fonction de mon emploi du temps et de mes humeurs.
J’étudie à mon rythme, car je trouve déprimant de se fixer un objectif qu’on n’arrive parfois pas à atteindre. La formation est très inégale en fonction du cursus de chacun, dans le sens où certains pans se traitent aisément et rapidement, et d’autres nécessitent davantage de temps et de concentration. Pour moi, les chapitres les plus difficiles sont ceux qui font appel à des notions financières, car elles me sont totalement étrangères. Ce sont donc des chapitres que j’étudie beaucoup plus lentement que les autres. Je pense que chaque élève se connaît, sait ce qui fonctionne ou non pour lui, et il lui appartient de trouver le système d’organisation qui lui correspond le mieux pour que la formation se déroule dans les meilleures conditions, aussi bien au niveau de l’apprentissage que moralement, car se former s’apparente plus à un marathon qu’à un sprint.

Avez-vous réussi à être motivée jusqu’au bout ? Pourquoi / Comment ?

Non, je pense que comme pour tous les systèmes d’apprentissage où l’on est livré à soi-même, j’ai eu des périodes de ras-le-bol, c’est tout à fait normal et prétendre l’inverse serait mentir. Par contre, je n’ai jamais eu de doute ou de remise en question, ni de mon choix ni de la formation en elle-même. Je sais pourquoi je la fais, je sais que je la ferai jusqu’au bout, et rien ne peut entraver mon projet. Finalement, c’est plus une question de détermination que de motivation. Quand on entreprend une formation avec un objectif concret et précis, les baisses de motivation ne sont pas un motif suffisant pour baisser les bras. C’est exactement comme à l’université : ceux qui arrivent au bout ne sont pas nécessairement les plus doués, ni les plus motivés, ni même les plus travailleurs, ce sont simplement les plus déterminés. Je crois qu’il faut entamer ces formations en ayant conscience que ce ne sera pas toujours facile, mais en ayant en tête la raison pour laquelle on les fait.

La formation a un aspect très pratique et professionnalisant du fait de ses nombreuses mises en situation.

La formation vous a-t-elle apporté ce que vous attendiez ? Racontez-nous.

Oui, elle m’a permis d’acquérir les bases de la comptabilité, et contrairement aux cours universitaires qui sont très théoriques, elle a un aspect très pratique et professionnalisant du fait de ses nombreuses mises en situation. Les devoirs sont présentés sur le modèle des épreuves du DCG, ce qui est exactement ce que j’en attendais. Concernant l’aspect professionnel, j’espère qu’elle me permettra d’être comptable le temps de finir toutes les formations visant à préparer le DSCG, j’ai bon espoir que ce sera le cas.

Était-ce plus long que prévu ? Plus facile ? Plus difficile ?

La formation est plus longue que prévu dans mon cas, mais j’ai un profil littéraire, ce qui la rend plus difficile, car je découvre l’ensemble des notions pour la toute première fois et n’ai pas les automatismes ou les prérequis qu’un profil plus orienté sur les mathématiques pourrait avoir. L’assimilation du vocabulaire, notamment financier, n’est pas évidente et nécessite un travail de recherche en parallèle.

Le premier classeur est assez facile, car il pose les bases de la formation et est principalement théorique. Dès le second classeur, on entre davantage dans une phase technique qui nécessite une plus forte implication.

Concernant les professeurs qui répondent aux questions : certains sont extrêmement pédagogues et se mettent à notre niveau, d’autres le sont moins et leurs réponses peuvent être un peu trop techniques pour un novice qui découvre la matière. Dans ce second cas, je n’hésite pas à passer d’échanges par messages à un appel téléphonique afin d’obtenir une réponse plus en adéquation avec mon niveau de compréhension. Le corps enseignant étant extrêmement avenant, disponible et à l’écoute, il m’a toujours aidée à comprendre ce qui me gênait, et ce avec beaucoup de patience, de bonne volonté et de bienveillance.

Suite à votre expérience, avez-vous des conseils à donner ?

Ne pas se mettre la pression et travailler à son rythme, régulièrement et rigoureusement.

Oui : ne pas hésiter à solliciter le corps enseignant, bien garder à l’esprit les raisons pour lesquelles on entreprend ces formations, éviter de se remettre en question ou de mettre en cause la légitimité de la formation au moindre blocage, ne pas hésiter à effectuer des recherches pour consolider les notions fragiles ou difficiles, parler de son avancement à son entourage et ne pas s’isoler pour éviter de déprimer. Toujours se réserver un ou deux jours de détente par semaine pour ne pas saturer, ne pas clore un chapitre sans l’avoir compris, peu importe le temps que ça prend, et enfin ne pas se mettre la pression et travailler à son rythme, régulièrement et rigoureusement.

Plus d’informations sur la formation comptable de l’EFC.

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